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La notion de « transition » est entendue ici, non pas seulement comme la recherche de solutions technologiques ou énergétiques, mais comme la manière de repenser l’orientation des modèles de développement. Les chercheurs de cet axe se retrouvent dans une « political ecology » qui met au centre de son analyse les rapports Nord / Sud. Deux grandes approches transversales inspirent les travaux de l’axe : d’une part, repenser certains cadres conceptuels, comme le couple progrès / développement, le rapport ville / campagne, les relations savoirs scientifiques / savoirs profanes, le rapport homme / animal, et les transitions énergétiques, les systèmes socio-écologiques comme concept et méthode d’analyse. D’autre part, élaborer un langage commun sur la transition écologique à différentes disciplines des SHS (géographie, sociologie anthropologie), dans un dialogue fort avec les sciences de la nature.
En accordant la colonialité au pluriel et en l’articulant à la notion d’altérités, l’objectif général de cet axe est d’explorer quelques grandes questions : jusqu’à quel point les différentes formes de modernité / colonialité du pouvoir, du savoir et de l’être sont-elles à la fois destructrices et productrices d’altérités ? Les altérités ne sont-elles que de purs produits des rapports de pouvoir ? N’est-ce pas alors les réduire à leurs dimensions subalternes ? Les chercheurs engagés dans cet axe cherchent à décaler leur regard et leurs objets d’étude afin de prendre en compte les formes non hégémoniques de production de savoirs (ni universalisme réducteur, ni relativisme ontologique). Les travaux portent sur :
Les chercheurs de cette équipe observent les interactions entre pratiques sociales et rapports de pouvoir, tant dans leurs dynamiques historiques que spatiales. Leurs travaux portent sur :