Je suis titulaire de plusieurs diplômes universitaires : une licence en philosophie et science politique (Université d’État d’Haïti), un master en sociologie et philosophie politique (Université Paris Cité) et un master en sciences sociales de l’Amérique latine (Université Sorbonne Nouvelle – IHEAL).

Mes réflexions se situent à la croisée de la critique du pouvoir et de l’analyse des mécanismes de la violence politique dans les sociétés contemporaines. Elles interrogent les rapports, les pratiques et les rationalités qui structurent des sphères souvent présentées comme séparées — le politique, le social et l’économique.

Portant une attention particulière aux quartiers populaires, j’élabore une problématisation des relations entre violence et État, notamment à travers le rôle joué par les gangs. Je considère les formes contemporaines de violence non comme les signes d’un effondrement de l’État ou de la vie politique, mais comme les manifestations d’un processus de privatisation de l’État et d’une reconfiguration des rapports entre l’État et la société.

Mes axes de recherche sont les suivants : sociologie politique de l’État ; violence, gangs et ordre politique ; conflits sociaux et mouvements populaires ; quartiers populaires et formes locales de gouvernance ; pouvoir, domination et transformations institutionnelles.

Ma thèse de doctorat en sociologie porte sur la violence, la privatisation de l’État et les quartiers populaires à Gonaïves (Haïti).